Nuit Provençale

NUIT PROVENCALE – Souvenir Claude Bonanséa

Déjà un quart de siècle !

 

Samedi 3 Mars 2018

Après plusieurs jours d’intempéries et de froid extrême, un ciel immaculé est venu s’inviter malicieusement au 25ème anniversaire de la Nuit Provençale, corroborant ainsi l’adage qui prétend qu’à Marseille il n’y a pas de samedi sans soleil.

Ses rayons en profitèrent pour illuminer un parc fermé idéalement installé dans le site enchanteur de la Base Nautique du Roucas Blanc, face à l’une des plus belles rades de France, et à quelques encablures des îles du Frioul et du Château d’If.

Dans un pareil écrin, les voitures historiques retenues pour participer à cette incontournable manifestation de début de saison, avaient fière allure, à côté de la Panhard CD ayant appartenu à Claude Bonanséa, qui avec son épouse Josiane, détient toujours le record de participations à la Nuit Provençale.

Vers 16h, Michel Vignal attaquait un court briefing au cours duquel il insistait sur les notions de sécurité et de respect des riverains, et dévoilait un parcours jusque là tenu secret.

Une sympathique collation suivie d’un gâteau d’anniversaire, était ensuite offerte aux participants, parmi lesquels on pouvait reconnaître quelques pilotes qui font habituellement des prouesses en rallies modernes, tels que Marc Reboa, Daniel Denizon, Camille Gubernati, Pierre Escartefigue, ainsi que Jean-Marc Ducousso, le co-pilote attitré de Richard Bourcier.

Aux alentours de 17h, le départ était donné à la première auto.

Le road-book guidait les participants au long des Plages du Prado jusqu’à la Pointe Rouge, et, après avoir traversé Mazargues, les conduisait vers la Gineste jusqu’à Cassis, où la sublime Route des Crètes leur permettait d’atteindre La Ciotat, puis Ceyreste et la route de la Montée Historique qui aura lieu le 8 Avril prochain.

Plus loin, une courte halte était programmée devant l’entrée du Circuit Paul Ricard.

Ici, la Golf GTI de Denis Caucanas était victime d’une panne d’allumage, très vite réparée par l’assistance de Phocéa Productions.

La seconde section de cette première étape, après avoir traversé Le Beausset, Ste Anne d’Evenos, Le Broussan et les faubourgs de Toulon, se dirigeait vers le Mont Faron qui offrait une route à la fois mythique et ludique, ainsi qu’un panorama époustouflant sur Toulon de nuit.

Plus loin, après Pierrefeu et La Londe-les-Maures, ce sont les cols de Gratteloup, du Babaou et des Fourches qui étaient empruntés pour le plus grand plaisir de tous, avant d’atteindre le Luc en Provence, où un repas copieux avait été concocté par Jean Seb., dans la Brasserie J’s.

Après ces agapes réparatrices et quelques cafés, la seconde étape pouvait démarrer.

Sauf pour Vincent Morin en prise à des ennuis de carburation sur sa Nissan 300 ZX. Mais rien d’impossible pour les deux Christian de l’assistance qui purent résoudre le problème… par téléphone.

Le road-book devait diriger la caravane de la Nuit Provençale sur la route de Notre-Dame-des-Anges. Mais la voiture d’ouverture détectait plusieurs passages où d’épaisses plaques de neige et de profondes ornières n’auraient pas pu être franchies par des autos aux faibles gardes au sol.

Un itinéraire bis était immédiatement mis en place pour atteindre dans de bonnes conditions Rocbaron, le Col de la Bigue, La Roquebrussanne et Mazaugues où une courte halte était prévue.

La dernière section de la balade passait par Nans-les-Pins, Saint-Zacharie, Notre-Dame-d’Orgnon, la Sainte-Baume, Gémenos, Carnoux et enfin Cassis pour retrouver, en sens inverse, la Gineste, avant de se retrouver dans la Base Nautique du Roucas Blanc, où les machines à café eurent beaucoup de travail. Entre les viennoiseries, les anecdotes fleurissaient en attendant la remise des souvenirs et le tirage au sort qui mettait en jeu un abonnement à Rétrocourse. C’est Laurent Bonnery qui remportait le jackpot.

Enfin, avant de se séparer, Michel Vignal improvisait un court débriefing, mettant l’accent sur le nombre d’équipages familiaux, et sur la bonne conduite de tous les participants.

Il remerciait Patrice Laforest, qui avait laissé sa dépanneuse à disposition de l’assistance. A noter que le niveau de préparation des autos engagées permettait à cette dépaneuse de revenir à vide.

Les derniers remerciements allaient à la Ville de Marseille et au Conseil départemental des Bouches-du-Rhône.